#MaCommuneJyTiens Aide à domicile

Les communes veillent au quotidien des publics les plus fragiles. Face au vieillissement de la population, l’aide à domicile pour les personnes âgées ou non – autonomes constitue une exigence démographique et une demande croissante des populations. Cette action, menée par les maires, vise à venir en aide aux personnes dépendantes, à l’exclusion d’actes de soins à caractère médical . Elle relève à la fois d’une logique d’humanisation profonde du lien social, en brisant la solitude des personnes âgées dépendantes. Elle constitue aussi un moyen de prolonger le maintien à domicile. C’est ainsi une alternative efficace et moins coûteuse pour la collectivité et les individus eux -mêmes au placement en établissement. Le vieillissement des populations fait mécaniquement peser des coûts croissants sur les budgets des communes et de leurs établissements publics (CCAS…), puisque le coût réel n’est jamais entièrement supporté par le bénéficiaire. Au -delà de la hausse du nombre de personnes à aider, la prise en charge elle -même se complexifie, face à des pathologies de plus en plus lourdes.

 

BON A SAVOIR… / LE SAVIEZ-VOUS ?

AU CLAIR SUR LES CHIFFRES…

L’aide à domicile représente 28 millions d’heures selon les sources de l’Union nationale des centres communaux d’action sociale, 2016. L’ensemble des CCAS recrutent environ 30 000 aides à domicile, déployées auprès de 200 000 bénéficiaires.

Selon les sources de Restau’co, 2017, on dénombre 8 millions de repas servis par jour à toutes les générations.

ELLES INNOVENT…

La cuisine municipale de Lons-le-Saunier (39) prépare environ 5 000 repas par jour. Ils sont servis dans les cantines de la ville, au menu de l’hôpital, des maisons de retraite, de plusieurs self-services d’entreprises, du restaurant municipal et plusieurs sont livrés aux personnes dépendantes.
30% des produits utilisés pour ces repas sont biologiques et locaux. Grâce à une concertation avec les producteurs locaux, la municipalité a réussi à créer des plats à partir d’aliments biologiques qui reste accessibles pour la collectivité. Avec un coût de 3,10 euros, il se situe même en dessous de la moyenne nationale de la restauration collective, à 3,50 euros.

« Passer au bio, c’est juste une question de volonté. On entend souvent que ça coûte cher. Mais nous avons montré qu’il était possible de maîtriser les coûts d’achat matière en affinant les volumes. Alors qu’en moyenne, 147 grammes de nourriture finissent à la poubelle par repas, nous sommes passés à 32 grammes en ajustant les portions à chaque élève pour limiter le gaspillage alimentaire. Cela représente une économie de 20c€ par repas. Cela montre que l’on peut lever le frein d’achat au bio »

Gilles Pérole, maire de Mouans-Sartoux (06) (Source : Article)

#MaCommuneJyTiens

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