Garantir la sécurité des personnes est une exigence fondamentale de la vie démocratique. L’action publique repose sur deux grands acteurs : l’Etat d’une part et la commune de l’autre.
Le maire concourt par son pouvoir de police, aux côtés de l’Etat, à l’exercice des missions de sécurité publique et de prévention de la délinquance ainsi qu’à la protection des populations.
Il y contribue librement en dédiant des ressources humaines (plus de 30 000 policiers municipaux, agents de surveillance de la voie publique et gardeschampêtres), ou des moyens matériels comme la vidéo-protection.
La police municipale est sous l’autorité du maire. Elle est en charge d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques.
Ces personnels et ces équipements, à la charge des communes ou des intercommunalités, ne sauraient se substituer à ceux de l’Etat, ils les complètent ou se combinent grâce à leur coordination. En tout état de cause, leur montée en puissance quantitative et qualitative, sous l’impulsion des maires, est indéniable et reconnue.
Le contexte sécuritaire et l’inquiétude des habitants requièrent une attention soutenue des maires et des moyens adaptés. Même dans un contexte de crispation et de menace terroriste, deux principes sont fondamentaux pour l’efficacité de l’action publique en matière de sécurité : d’une part, le rôle complémentaire des communes ou des intercommunalités par rapport aux obligations sécuritaires de l’Etat et de l’autre, la liberté des maires dans le choix des voies et moyens de sécurité et de tranquillité publiques.
BON A SAVOIR… / LE SAVIEZ-VOUS ?
AU CLAIR SUR LES CHIFFRES…
Selon les sources de la DGCL, l’année 2017 compte plus de 30 000 agents qui contribuent chaque jour à la tranquillité de tous : policiers municipaux, agents de surveillance de la voie publique et gardes-champêtres.
ELLES INNOVENT…
La commune de La Rochelle a décidé de taxer de 120 euros l’ivresse publique et manifeste. Le montant de cette amende a été calculé à partir des frais engagés par la police municipale pour intervenir sur la voie publique. La commune a annoncé qu’elle serait reversée au service de santé publique pour la lutte contre les addictions. L’objectif est de réduire les problèmes liés à l’alcoolémie sur la voie publique, troubles éminents à la tranquillité publique auxquels les agents de police municipale sont les premiers confrontés. Cette solution s’avère bénéfique pour la commune comme pour l’Etat. (Source : Article)